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PARC MARIN
La nécessité de protéger le phoque de la Méditerranée était le motif de créer le parc marin. Les efforts ont commencé en 1983 par la signature de l’accord entre le Ministère de l’Environnement et de l’Équipement et la CEE concernant la réalisation des recherches initiales dont le but était d’estimer la valeur environnementale de la région.
L’espace du parc est idéal et contient un écosystème méditerranéen naturel, très harmonieux et équilibré. Les cavernes sur la terre, les stalactites, les stalagmites, les cavernes du bord de mer et sous-marins ont un intérêt non seulement esthétique mais aussi biologique. L’évolution géologique et biologique des Sporades du Nord a ses origines aux temps préhistoriques, où les îles existantes constituaient une presqu’île unie avec le mont Pélion.
Le phoque de la Méditerranée (monachus-monachus) est aujourd’hui menacé par disparition et sa population connue et la plus grande se trouve au Sporades du Nord. La flore et la faune des îlots déserts sont idéales pour les besoins de nourriture du phoque et consistent les conditions propres à sa reproduction.
L’îlot de PIPERI est l’abri naturel pour le phoque et c’est pourquoi l’approche à moins de 3 miles nautiques est défendue. L’approche n’est permise qu’aux groupes de recherche qui ont un permis particulier.
Les îlots déserts à S.-E. d’Alonissos sont un paradis pour la vie sauvage. L’îlot de Ghioura est un paradis botanique pour des fleurs et espèces rares. Il y a aussi l’espèce rare unique de bouquetin.
Sur les rochers de l’îlot de Skatzoura trouve son abri un espèce rare de faucon.
À Gherakas (coté nord d’Alonissos) ont été construite les installations dont le but est d’abriter les activités de recherche dans l’espace du parc marin. La fonction du parc marin, la surveillance de la région, outre la protection du phoque monachus-monachus et des restes espèces rares, contribue à la création d’un environnement touristique d’hautes normes et au développement économique de la région. |
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